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La rentrée est là …

Il y a deux types d’années que les hommes utilisent depuis la nuit des temps de la démocratie ou de la république: le calendrier civil et le calendrier scolaire! Preuve en est la titraille des quotidiens dont pas un seul n’a échappé aux truismes. Le mot « rentrée » est utilisé une fois sur deux, associé à une expression, comme « La rentrée de tous les dangers » dans le région genevoise… Rentrer signifier bien que l’on suppose que l’on soit sorti au moins une fois avant de revenir sur les lieux désertés momentanément. Ainsi parle-t-on d’entrée dans le monde professionnel, ainsi dit-on entrer en politique, comme on entre en religion, mais on précise la première rentrée scolaire pour les enfants arrivés en âge de scolarisation, ou la rentrée parlementaire, ou la rentrée littéraire (qui nous concerne directement) et la rentrée pour toutes les grilles de programmes des télévisions et radios du monde entier. Dans les écoles de journalisme, un chapitre essentiel dans la pratique du métier est ce que l’on appelle « agenda setting », traduisons, réglage du calendrier (ou de l’agenda). Par exemple, tout journal, lors de sa rentrée, pose les dates essentielles de la vie politique et sportive de sa Nation. Chaque pays a ses propres championnats, ses propres trêves, ses propres reprises, sa propre rentrée. On ouvre l’année civile durant la Nuit de la Saint-Sylvestre, plein de bonnes résolutions, et on rentre en septembre (ou fin août), plein d’énergie, celle que le soleil n’a pas offerte aux vacanciers de cet été 2014.

Dans le monde du libre, depuis quelques années, la rentrée se passe à Morges, en Suisse, et le Livre sur les Quais offre 3 jours d’interviews, de signatures, de rencontres. Symboliquement, les années passées ont vu évoluer la météo au fil des trois jours de la manière suivante: soleil le vendredi, mi-nuageux le samedi et pluie le dimanche. Qu’en sera-t-il cette année et de quoi notre rentrée sera-t-elle faite? Pour le savoir, rendez-vous sur le site consacré à la manifestation,

Quant à nous, nous y serons présents pour l’une ou l’autre interview d’auteurs.

A très vite à Morges: c’est un bon moyen d’adoucir le caractère rébarbatif de la reprise du collier, pour la jeunesse comme pour les politiques. Les autres? Eh bien ils poursuivent leur chemin, livre en main, on ose l’espérer.

Daniel Bernard

Rédacteur en chef

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