« Nous le vérifions une fois de plus, les lois sur l’économie du livre font toujours consensus, pour ne pas dire l’unanimité. C’est le signe de l’attachement profond de la Nation au livre, de l’idée que la France se fait d’elle-même, de son histoire et de son avenir« . Aurélie Filipetti, Ministre de la Culture (France)
A lire cette déclaration de la ministre française, on peut se prêter à penser que la Suisse pourrait s’inspirer de la tradition napoléonienne liée au sens du destin propre à la France. Si le ton est peut-être un peu empathique, il n’en reste pas moins que la défense de la langue est une chose qui peut mener à entraver le chemin de la concurrence déloyale menant à la fermeture des librairies, principalement le cumul du 5% et de la gratuité des frais d’envoi des livres par le grand méchant loup, Amazon… On parle français en Suisse romande. Alors, pourquoi ne pas œuvrer pour une attitude concertée autour du prix unique ou pas du livre? « Notre route est droite, mais la pente est forte », clamait Jean-Pierre Raffarin; alors en pays montagneux qui plus est…
Daniel Bernard
Rédacteur en chef
