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Paraître, apparaître, disparaître.

504_large-thumbnail_gloomy_dayNous commençons une nouvelle année, une année que l’on souhaite moins grave et mortifère que la précédente. Il est vrai qu’il y a un an, nous étions presque tous Charlie. Un an a passé, et la télévision a montré des images de la Place de la République où un public clairsemé a voulu rendre hommage à ses morts.

A part l’actualité, il y a celle de chacun, celle de vous et de moi, et qui sait, peut-être connaissez-vous quelqu’un qui est en train de partir, doucement, sans que personne, hors la famille et les amis, n’en sache rien. Alors, pensons donc à nous, les vivants, pensons à nous dire que nous nous aimons, et qu’en cas d’affrontement, changeons de route, écartons-nous des importuns, qui ne le sont sans doute pas pour d’autres.

Il en est de même pour les éditeurs, les livres et leurs auteurs. Plutôt que de nous battre sans cesse autour de tel ou tel salon, de tel ou tel idée, apprenons à partager et à œuvrer dans le sens du partage, du débat, en paix évidemment.

 

« Mourir pour des idées, chantait Georges Brassens, d’accord, mais de mort lente. »

Quant à ceux que l’on aime et qui partent déjà, disais-je plus haut, c’est toujours trop tôt, même pour les ancêtres, alors apprenons à leur dire « je t’aime » et « à bientôt », mais nous devons prendre tout notre temps, comme me l’a vivement conseillé Anne, qui se reconnaîtra certainement.

Bonne année 2016!

Daniel BERNARD

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