Editorial

Slatkine rachète Cabédita

Par Clarisse Normand, le 20.01.2016 à 18h28 (mis à jour le 20.01.2016 à 19h00)

En Suisse romande, les éditions Slatkine viennent de reprendre 100% de Cabédita dont la direction éditoriale reste aux mains de son fondateur, Eric Caboussat, et de sa fille Valérie.

Les éditions genevoises Slatkine et la maison vaudoise Cabédita annoncent leur « union pour l’avenir » dans un communiqué reçu mercredi 20 janvier par Livres Hebdo. Depuis le 1er janvier, Cabédita est entré à 100% dans le giron de Slatkine.

Pour Eric Caboussat, le fondateur de Cabédita, ce rapprochement vise à « pérenniser » la maison d’édition qu’il a créée en 1988, spécialisée dans la littérature régionale consacrée à l’histoire, au patrimoine et aux traditions. Il est d’ailleurs prévu que ce dynamique sexagénaire reste, avec sa fille Valérie Caboussat, en charge du programme éditorial de Cabedita. Les six salariés de la maison sont également confirmés dans leurs fonctions.

« Le rachat par Slatkine s’est fait tout naturellement et dans la plus grande confiance, précise Eric Caboussat. Il vient sceller une collaboration active de presque 30 ans. Non seulement Slatkine imprime mes livres depuis le début, mais Servidis, filiale à 50-50 de Slatkine et Le Seuil, est mon diffuseur-distributeur.  »

Complémentarité et synergie

Pour Slatkine, qui ne souhaite pas communiquer le montant de l’opération, le rachat de Cabédita, aujourd’hui à la tête d’un catalogue de près de 1000 titres et d’un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 900000 euros, vise à renforcer son pôle éditorial régionaliste. « Nos offres sont assez complémentaires et garderont leur autonomie éditoriale, assure Ivan Slatkine, directeur général des éditions du même nom. En revanche des synergies tant administratives que logistiques peuvent être envisagées. »

Pour Ivan Slatkine, « l’opération est aussi une bonne nouvelle pour l’édition suisse romande, qui conforte ses positions et évite un éclatement lié à des rachats par des groupes étrangers. »

Outre Cabédita et Servidis, Slatkine comprend aujourd’hui Slatkine Reprints pour la réimpression d’ouvrages rares et épuisés, Slatkine Erudition pour l’édition universitaire, Editions Slatkine pour l’édition grand public et Imprimerie Slatkine pour l’impression de livres, soit un chiffre d’affaires annuel moyen compris « entre 2 et 3 millions » lâche sans plus de précision Ivan Slatkine.

One comment

  1. Je vous remercie de vos envois « des racines pour la vie » N° 420345 et 831275 CA et vous prie de bien vouloir enlever mon nom
    Monique Dähler, av. des Communes Réunies 58, 1212 Grand-Lancy
    de votre liste de distribution.
    Avec mes meilleures salutations

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